Thème: La philosophie est-elle un éveil ou une oppression ?

Restitution du débat. Café-philo de l’ Haÿ-les-Roses
8 octobre 2008

Introduction (Guy Pannetier): Qu’est-ce qui pourrait constituer une oppression ? Cette oppression elle est déjà dans les questions philosophiques, les grandes questions que nous nous posons ; celles qui concernent la vie – notre vie – notre présence sur cette Terre – le sens dans cette vie éphémère – y a-t-il une signification ?  Nous sommes devant la grande question métaphysique, celle qui oppresse tant de gens, celle qui fait que certains n’osent pas affronter cette vie. A cette question essentielle on entrevoit deux réponses, l’une est la religion, qui explique  toutes les causes, qui vous rassure, qui vous assure que tous les maux subis sur cette Terre sont une capitalisation pour l’au-delà. Mais il y a ceux qui n’y croient pas, ceux qui n’y croient qu’un peu…alors le constat est : je suis seul, nous sommes seuls, nous sommes en  CDD, nous n’avons rien d’autre que cette vie, et il n’y a que nous qui puissions l’orienter. Il nous faut  faire face à cette responsabilité angoissante pour certains, s’assumer, gagner sa vie, pour soi, pour les siens, se loger, prendre conscience que nous  sommes pleinement responsables, et il nous faut alors, trouver par nous-mêmes, comment faire que cette « stupidité » » qu’est la vie, devienne quelque chose d’intelligent. Et là, la philosophie peut nous aider, « la philosophie c’est la passion de l’intelligence » la passion du savoir, de comprendre, comprendre pour échanger, pour partager, et peut-être trouver où sont nos raisons de vivre. La majorité des philosophes contemporains ne sont plus des théologiens philosophes, ils nous confirment que nous n’avons que cette vie « en cadeau », et que nous devons « ici et maintenant » la remplir des instants de bonheur qui lui donnent sa valeur. Certains nous sont offerts en cadeau, c’est la nature, avec toute sa palette, ce sont les arts.., d’autres richesses sont à notre portée, c’est à nous de les faire exister, de les créer, de les cultiver : c’est l’amitié, l’amour dans ses différentes formes, c’est le souci des autres.., et ce sont parfois les plaisirs simples de la vie. Cela les philosophes nous en parlent depuis des siècles, écoutons-les, et peut-être que nous trouverons le petit bout de laine qui dépasse de la pelote, et  nous allons le dévider et trouver, notre chemin vers la compréhension de soi, des autres, et transformer l’oppression en libération.

Débat : F On a pu s’appuyer sur la philosophie pour justifier des actes de racisme, les Nazis ont détourné des pensées de Nietzsche, et Heidegger a apporté sa caution à ce régime….
– Il est rappelé que Nietzsche était mort quand Hitler a accédé au pouvoir, et qu’il a donné les preuves qu’il n’était pas antisémite…
– Eveil et oppression sont deux mots qui sont nés presque en même temps (1170 – 1175). L’éveil c’est choisir, et choisir cela peut être, refuser. L’oppression aussi ça se refuse, et ça se combat, nous ne sommes plus dans la « servitude volontaire ». Par contre la philosophie a une responsabilité, elle doit nous amener vers la raison, nous amener à prendre nos responsabilités…la philosophie est éveil de la conscience, est-ce que tout le monde a cette occasion de s’éveiller ?
– Eveil ? Ou oppression ? Cela dépend du stade où l’on se trouve en philosophie. Quand on débute en philo, le fait de découvrir ça relève de l’éveil, on s’ouvre à un certain nombre de pensées, on remet en question des convictions, des certitudes qui demandaient à être revisitées. Il y a éveil, puis cela peut être aussi une oppression. Ainsi en philo cela dépend de la façon dont on a été initié, habitué à penser, à comprendre, à lire. Si on eu des maîtres insupportables, totalitaires, on a une idée de la philo comme oppression. Si on a eu des personnes qui ont accompagné votre pensée, votre cheminement, ça peut conduire à un éveil. Cela dépend aussi des auteurs étudiés, il y en a qui vous éveillent, d’autres qui vous font « un mal de chien ». C’est un éveil  quand cela ouvre à la réflexion, un questionnement sur les êtres et les choses, ou quand c’est un chemin vers la sagesse. Cela peut être une oppression quand on a des maîtres qui parlent et qui pensent à la place de leurs pairs. La philo est un éveil quand elle ouvre à l’altérité, mais c’est une oppression quand elle enferme dans une pensée dogmatique qui élude le questionnement. Elle est un éveil lorsqu’elle fait un homme au-dessus des passions et des trivialités. La philo est un éveil quand elle pose de vraies questions : métaphysiques, politiques, sociales, morales, éthiques, psychologiques. Mais elle est oppression quand elle prétend prendre un pouvoir sur un autre.., la philo est la petite sœur de la liberté d’opinion, liberté de pensée, d’expression. Quand la parole est confisquée on a de l’oppression en germe vis-à-vis de la liberté d’opinion de l’autre qui a même le droit de défendre ce que l’on tient pour une imbécillité. Entendre d’autres opinions n’est pas un obstacle pour se situer, au contraire. Dans un système de libertés tout le monde doit pouvoir exprimer ses idées. La philo est un éveil quand elle ouvre à la littérature, à la connaissance des grands penseurs de l’histoire, quand elle aide à se former une idée sur l’évolution des grands concepts au fil du temps. La philo est une oppression  quand l’utilisateur de ses connaissances oblitère la parole de celui qui ne les a pas, et qui n’a que sa propre parole à partir de son expérience, qu’il n’est pas un théoricien de la philosophie. La philo est un éveil quand on l’aime, qu’on est suffisamment initié. Elle est oppression quand on la subit. ; ma terminale de philo s’est mal passée, jusqu’à me diriger vers les sciences…à 18 ans on n’est pas tous prêts, j’ai trouvé du plaisir dans la philo, beaucoup plus tard…
–  Pendant plusieurs siècles philosophie et théologie étaient liées…plus  oppression qu’éveil. La philo ce fut souvent les livres, on a brûlé des livres, les Nazis brûlaient  des livres parce qu’ils sentaient qu’ils étaient dangereux pour eux, que la philosophie pouvait être une menace. Certains dirigeants chinois ont opposé philosophie occidentale et philosophie orientale, expliquant qu’ils avaient d’autres critères, en même temps c’est une façon de justifier la condamnation de maint opposants lesquels étaient souvent des philosophes qui eux, respectaient les droits de l’homme ; les dirigeants chinois d’alors se disaient fatigués des « droits de l’hommistes » ; alors quelle philo ? La nôtre ? Ce sens de la sagesse ? Ou alors une sorte de théologie visant à justifier, à perpétuer une culture existante ? Je n’ai pas ressenti les études de philo comme une oppression, à la rigueur on pouvait y échapper… Par contre certaines idéologies présentées comme une philosophie sont oppression. Que la philosophie soit un éveil ! Oui ! Parce qu’elle part d’éléments, de critères, de courants de pensée auxquels on adhère, on n’adhère pas, on a le choix, c’est là un facteur de liberté, un facteur d’éveil.
– La philo un éveil ou une oppression ? Pour nous qui sommes-là, notre présence montre que cela peut, être un éveil. Mais pour ceux qui peut-être n’osent pas venir c’est peut-être une forme d’oppression, ils peuvent penser que la philo ce n’est pas pour eux, que c’est réservé à une classe d’intellectuels. La philo c’est des thèses, des antithèses, essayer de comprendre les uns et les autres, accepter que l’autre est différent, écouter et se faire sa « propre religion ». Mais si les positions sont trop rigides, fermes, alors ce n’est plus vraiment de la philo. Il y a un vrai problème au niveau des philosophes, des intellectuels dans notre pays dans ce qui pourrait être de vrais débats de société.
–  J’ai eu la chance dans mes études de pouvoir faire une année de philo. Cette année là m’a tout appris de la vie. Ce fut un éveil avec un E majuscule. J’ai appris comment la société s’organise, comment l’homme fonctionne : « Dis Papa comment ça marche un homme ? Comment ça agit ? Comment ça décide ? ». Plus tard dans un métier où j’ai côtoyé toutes les classes sociales, je me suis retrouvé comme en « travaux pratiques ». L’oppression serait ces philosophes qui prétendent que leurs idées prévalent sur toutes les autres. Les idées évoluent, les pensées d’aujourd’hui seront un jour archaïques.
– On a évoqué des livres de philo brûlés. Mais la philo à pu opprimer la philo. C’est l’école de Platon qui brûle les œuvres du Sophiste Protagoras, nous privant à tout jamais d’écrits sur ce courant de pensée important dans l’histoire de la philo.
– Il y a une expression qui me fait faire « Aïe, aïe, aïe ! » : « Il faut être philosophe », « il faut se faire une philosophie », c’est un peu dire aux gens : il faut vous faire une raison, vous soumettre, accepter les choses comme elles sont, c’est une oppression, alors que la philo c’est, ou, ce devrait être tout le contraire.
– Philosophie : éveil ou oppression ? Ai-je réellement envie qu’on me réveille, ai-je réellement besoin qu’on me dise tout ce que  cette vie comporte d’absurde, et ensuite être oppressé devant la faiblesse des réponses: « Je ne pardonnerai jamais à la philosophie de m’avoir trompé, j’espérais tout d’elle, c’est une trahison ; aussi lui ai-je voué une haine totale, et si j’étais responsable de la censure dans un pays totalitaire je l’interdirais…Elle est devenue symbole de toutes les prétentions, de toutes les impuissances…L’esprit s’abuse de mots, il vit de cet abus, c’est autant de pris sur l’ennui…… ». (Cioran).
– La philosophie peut être utilisée comme moyen d’influence. Si l’on regarde les signatures de presque la moitié des articles dans le mensuel « philosophie magazine » on voit que ceux qu’on présente comme philosophes, comme penseurs, sont très souvent  des économistes, des politologues, tous dans une même orientation. Néanmoins si l’on a «sa grille de lecture », il y a aussi de bons dossiers, et des articles écrits par des vrais philosophes.
– Les enfants ont une grande curiosité, à tous ceux qui posent des questions il faudrait ajouter c’est de la philo que tu vas faire.., (un éveil !). Nos idées qu’on porte en nous sont-elles importantes pour vivre ? Est-ce qu’elles sont fausses ? Est-ce qu’elles sont vraies ? Pourquoi les a-t-on choisies ? Parce qu’on les a toujours entendues dire, toujours entendues être répétées autour de nous, qu’est-ce qui fait qu’on a choisi ? C’est ça le travail en philo, ça passe par là. Pour un jeune, il y a d’abord sa famille, son entourage, il n’a pas fabriqué ses idées, il a côtoyé beaucoup d’idées…, la philo reste toujours à construire…
– L’éveil ou l’oppression ce n’est pas forcement la philo en elle-même, mais l’utilisation qu’on en fait. La philo est un outil de connaissance, et comme tel, un outil de pouvoir, et le pouvoir peut se faire,  oppression. Que la philosophie se retrouve dans les mains de quelques uns, et alors au plus grand nombre on fera regarder la télé : pour consommer frénétiquement, c’est ça qui les rendra heureux,  ou peut-être de gagner un million d’euros au loto, ou passer à la « Star Ac », et là c’est le plus grand bonheur du monde ! Effectivement il y a des philosophes et des pseudos philosophes qui vont en profiter pour garder le pouvoir, ou le servir. On est entre oppression et manipulation. La seule façon de lutter contre cela est de diffuser la connaissance au plus grand nombre. Après une  année de terminale, de philo, je me suis dit que j’aurais bien aimé faire de la philo plus tôt…
– Nous restons (en France) un des rares pays où la philo est étudiée dans le  secondaire, il y a des velléités pour la supprimer. Je ne veux pas croire que c’est parce qu’elle constitue  un éveil, que cela ne serait pas bon pour faire des générations de consommateurs…
– Nous sommes dans les cafés-philo des « apprentis philosophes », on essaie de faire la philo à deux niveaux. Pour certains nous avons des lectures philosophiques, on revoit les écrits des philosophes, et puis en même temps on discute entre-nous, à partir de notre vie présente, voire matérielle, on fait des aller retour, comparant notre vie, le réel avec les sagesses, qu’elles soient de Sénèque, d’Epicure.., et parfois cela conforte notre idée, « c’est exactement ce que je pensais ! ». Quand je viens au café-philo avec deux ou trois questions, je repars avec dix ou vingt questions, mais je persévère ; mon capital questions a beaucoup progressé. Il se peut que pour certains, la philosophie soit ressentie comme oppression lorsqu’elle rappelle les règles de morale, de solidarité, d’amour de son prochain. Elle peut être cet empêcheur de jouir égoïstement : « La philosophie est une discipline potentiellement dangereuse pour l’ordre social » Michel Onfray.  Mais à  quoi servirait une philosophie s’il elle n’était pas dérangeante, et si elle ne nous réveillait pas de temps à autre.
– Les sectes peuvent se servir, utiliser la philosophie pour en faire un instrument d’oppression. Il y a un gourou qui est le penseur, et ses adeptes doivent prendre sa pensée pour argent comptant. Dans la scientologie le gourou décide qui épouse qui, nous sommes dans la pseudo philosophie oppressive, qui enferme ceux qui s’y laissent prendre…
– Il y a souvent des passerelles entre sciences occultes et philosophie. Si l’on fait une recherche sur certains termes de philo sur Internet, trois fois sur quatre on tombe sur un mouvement occulte. Dans Paris assez souvent sur les pare-brises on trouve un tract qui pose une question de philo, parfois liée à la philosophie orientale. Puis vous lisez : réunion philosophique tel jour.., c’est une secte, avec tous les risques….
– Etre en empathie, écouter les autres, essayer d’intégrer d’autres idées c’est une expérience, ces idées vont prendre une place, même petite, être dérangeantes.
– Le maître fait de l’éveil, il fait des élèves. L’élève suit son maître, dans l’élève on reconnaît le maître, mais déjà l’élève n’est plus là où était le maître ; simplement il n’est pas dans la même existence, pas dans la même société…Discuter, apprendre, ça amène à évoluer, à faire évoluer les idées. Les idées je ne crois pas qu’on les choisisse, il y a un mot que je trouve malheureux : « se forger une idée », une idée à vrai dire est périssable, enrichissable, et dans ce cas il ya toujours ouverture pour les idées des autres.., et le doute se transforme en éveil.
– On ne se forge pas une idée a t-on dit. Néanmoins quand on reprend une idée, qu’on la met à l’épreuve, qu’on la met au feu, qu’on la martèle, on la frappe, on la déconstruit, on la forge : « Je fais de la philosophie au marteau » (Nietzsche), c’est aussi cela notre éveil à la philo, au débat.
– Le café-philo peut être un lieu d’éveil, à condition d’être précis, simple dans le propos. Je n’aime pas me satisfaire de croire que j’ai compris. Comprendre c’est pouvoir expliquer clairement aux autres ce que l’on a compris, et que ceux-là soient à leur tour en mesure d’expliquer ce qu’ils ont compris. Il y a des œuvres philosophiques qui me feraient surtout bailler, c’est une oppression quand il faut sans cesse un lexique à portée de la main. Il est paradoxal que nous saisissions clairement les pensées d’Epicure ou Nietzsche et que soyons hermétiques aux propos de philosophes contemporains. Les grandes théories, Les « disputes » (on disait disputations) de spécialistes n’apportent rien à la philosophie, ne nous apportent rien. Certains philosophes ne me font même pas « bouger les oreilles ». (Je m’explique sur cette expression) ; si vous avez déjà parlé à un âne, (un vrai, l’animal !), vous remarquerez que celui-ci bouge les oreilles, et de là ont croit qu’il a compris, « de nenni » ! Il y a plein de gens qui adorent les discours très élaborés avec des mots qu’ils ne connaissent pas, qu’ils ne comprennent pas, mais comme l’âne ils bougent les oreilles. Fort heureusement, quelques philosophes * font l’effort d’écrire dans un langage à la portée du plus grand nombre, parlant à leurs lecteurs « suivant leur entendement ». « Il y a des problèmes qui intéressent tout le monde. Ceux-là la philosophie doit être en état  de les traiter dans la langue de tout le monde »…..« L’esprit de la philosophie est l’esprit de la simplicité.., toujours nous trouvons que la complication est superficielle, la construction un accessoire, la synthèse une apparence : philosopher est un acte simple. Plus nous nous pénétrons de cette vérité, plus nous inclinerons à sortir la philosophie de l’école et la rapprocher de la vie ». Bergson. * Tel : Albert Jacquard, Henri Pena Ruiz, André Comte Sponville, Luc Ferry, Michel Onfray.
– Texte lu pour illustrer le débat : « Le bruit des intellectuels » : « L’intellectuel est un manieur d’idéal, il en est fou, et cela rend fous les raisonnables, les prudents, les avisés. Il pense que le monde qu’il dit, d’autres doivent le faire ; il y a ceux qui savent, il y a ceux qui peuvent, les premiers sont la mouche du coche des seconds. L’impuissance de ceux qui pensent n’a d’égal que l’insouciance de ceux qui œuvrent. L’intellectuel est le dérangeur de l’ordre des choses, il regarde, il réfléchit, il pèse… ». « Mais aujourd’hui il y a les autoroutes du message qui sont les mêmes pour les philosophes ou pour les marchands, les démagogues, les politiques, c’est l’écran ! Un maquillage habile remplace une pensée, il est nécessaire de se vendre, de travailler sa présence, non la présence au monde des philosophes, mais le charisme cathodique. C’est vital sous peine d’inexistence du ciel des idées phare, il faut concevoir des idées choc, des pensées dures comme des slogans, « pas de philosophie sans bande annonce ! »
Conclusion : Pour la plupart d’entre-nous nous ne ressentons pas la philo comme une oppression, puisqu’elle nous interroge, elle nous oblige, nous amène à étudier, à lire pour essayer d’avoir une meilleure approche, une meilleure connaissance, apprendre pour comprendre, apprendre pour expliquer, apprendre pour partager.  Seul peut-être nous oppresserait le manque de réponses concrètes à toutes les questions qu’elle nous amène à nous poser ; au début le philosophe cherche la vérité, puis il  en vient à chercher pourquoi il cherche cette vérité, on pourrait presque dire de la philosophie : qu’elle nous « met la pression », et que finalement,   « elle nous réveille pour rien !».  Mais elle ne nous réveille pas pour rien si déjà nous apprenons autour de la philo à débattre entre nous. Nous venons au café-philo, nous nous rendons un instant, libres de temps, libres d’esprit, nous sommes dans un moment particulier, dans le seul présent, réceptifs pour partager nos idées sur des sujets que nous n’aborderions peut-être pas dans notre quotidien, nous échangeons, nous écoutons les autres, leurs idées, leurs opinions, c’est la philo libérée. La philo ne se fait plus sur l’Olympe, elle est parmi nous, les cafés-philo l’ont un peu libérée pour qu’à son tour elle nous aide, et qu’elle soit un éveil !

 

 

 

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