Gloups !!!

Gloups !!!

Mille pattes dans le vent allait sur le chemin
En fait de mille pattes il n’en avait que cent
Bien sûr pour ses copines cela faisait très bien
Mais pour la suite de l’histoire ne lui servit à rien.
Mille pattes dans le vent allai avec entrain
un centimètre par ci trois centimètres par là
Grignotant en allant des feuilles de je ne sais quoi.
En chantant un refrain
Mille pattes dans le vent allait prendre du bon temps
A pas de six de là, de sa vie de garçon enterrer son enfance
Devenir un géant
Mille pattes dans le vent dressé sur cinquante pattes
Se retourna lentement pour voir tout le chemin
Parcouru à l’instant se dit assez content et ça allait de soi
Qu’il avait tout le temps jusqu’au buisson ardent
Aux feuilles succulentes
Attention, attention il ne l’entendit point
Mille pattes dans le vent assez inconsciemment
Du monde qui l’entoure alla ouvertement
Avec toute imprudence vers un destin certain
Soudain retrouvant la raison se demanda pourquoi
N’étant pas papillon il sentait tout ce vent
Le temps d’une réflexion c’est dans un trou béant
D’un enfant grandissant destin sans lendemain
Qu’il fût jeté séant cui cui cui…
Méfiez-vous jeunes imprudents la tête pleine de vent
Il faut de vos envies et de vos appétits aller en tout en prudence
Car pour grandir à en finir, il faut penser sans déraison
Que les grands on la raison et si parfois peut-être non,
Alors la réflexion avant toute autre action peut être bonne
Car les bonnes étoiles se voient surtout le soir
Et le soir … Il est déjà trop tard

Ecrit et dit par Jean-Bernard Tandaravayen
Lors du 10ème printemps des poètes
A l’Haÿ-les-Roses le 12 mars 2009

 

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