Essai sur les Stoïciens

Essai sur les Stoïciens.

J’ai fermé la porte de cette citadelle
Je suis un homme parfait, un sage ! Comme ils disent !
Le vol d’une hirondelle, au pas la haridelle !
Destin marche, je te suis, oracle ! Comme ils disent
Le labyrinthe de mes pensées interlopes
A égaré bien des dictateurs, je suis libre !
Plus rien ne peut m’atteindre. Si les enveloppes
sont fragiles, Parques* vous pouvez tisser, libre
A vous, j’ai lâché prise, le destin haridelle
J’ai posé la bride sur son cou, mes passions
Je les fais danser au cœur de la citadelle
Valse le monde autour, j’ai donné l’impulsion
Libre, je maîtrise, je me laisse bercer
Les passions clapotent, la toile du destin
Brille, douce comme la soie, pourquoi lutter
L’immaîtrisable est là, C’est le plus beau festin
Au menu, ma foi : plus de rate au court bouillon
Dictatorial ? Je suis libre ! Pauvre couillon !

* Les Parques ou Moires, (mythologie) sont trois sœurs. Elles tiennent le fil de la vie : Clotho tient la quenouille, Lachésis la met sur le fuseau, Atropos coupe le fil.

Ecrit et dit par Florence Desvergnes
Lors du café-philo du 25 mars 2009 à Chevilly-Larue.
Thème : « Les stoïciens et la citadelle de l’âme »

 

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