La vie vaut-elle qu’on meure pour elle?

Arnold Boekling. Auto portrait. 1872. Alte nationalgalerie. Berlin

Adolph Boekling. Self portrait. 1872

Alte nationalgalerie. Berlin.

Restitution du café-philo du 24 novembre 2021 à Chevilly-Larue

Animation: Thibaut Simone. Edith Deléage-Perstunski. Guy Pannetier.

Modératrice : France Laruelle.

Introductions : Guy Pannetier

Introduction : Voilà bien un sujet qui exclut que je juge quant aux autres. Je ne puis évaluer (puisqu’on parle d’un jugement de valeur) que ma propre vie, même si comme nous le dit Montaigne on ne peut juger de sa vie qu’au terme, ou autrement dit qu’au dernier jour de sa vie. Mais au dernier jour, le jugement m’aura été enlevé, alors je déroule le ruban du passé, je regarde, je juge, j’apprécie. Aurais-je préféré ne pas naître ? Idiotie ! Monsieur Cioran puisque cela ne dépend pas d’un choix mien.

En fait, la seule et vraie question qui vaille est : serais-je prêt, à revivre cette vie ? Ce vécu jusqu’à ce jour ? (Question nietzschéenne) Et là, se trouve, se retrouve la question

Qu’est-ce qui fait que la vie vaut, (je dirais même, vaut la peine)  d’être vécue ?

Les thèmes ont souvent une source d’inspiration

Pour l’expression que la vie vaudrait qu’on meurt pour elle je l’ai trouvée chez Naguib Mahfouz (écrivain égyptien) dans son roman  « Miramar » : « Quelque chose cristallisait au fond de son cœur, un petit grain de vrai courage, un diamant. Il découvrait sans savoir comment le dire autrement que par paradoxe, que la vie méritait qu’on meurt pour elle, car sans elle, nous sommes des morts qui n’ont jamais été que des morts »                                                                         

Et puis je l’ai trouvée aussi dans le beau poème d’Aragon : « La vie en vaut la peine » Jean d’Ormesson s’inspirant justement du poème, donnera pour titre à un de ses derniers livres « Je dirai malgré tout que cette vie fut belle »

Hélas, ceux qui se sont ôtés la vie, ont déjà, hélas répondu à la question.                                        Alors on peut se poser la question à soi-même ; à savoir si au-delà des bonheurs et parfois d’immenses chagrins, on rejoue la partie, si l’on passe le pacte avec le diable ou le bon Dieu, si l’on refait le chemin.

Je fais partie de ceux pour qui au-delà des difficultés, il me semble qu’une force vitale  tendrait à nous pousser vers l’avant ; nous aider à supporter, à dépasser finalement les grandes souffrances, à nous relever, nous donner la force de ne pas se laisser abattre, de résister ; et se dire oui, le chanteur a raison : « La vie ne vaut rien, mais rien ne vaut la vie»,

Et enfin récemment j’entendais une interview d’archive de l’écrivain Jean Giono, dans laquelle il répondait d’une certaine façon  cette question ; je vous lirai le texte plus avant dans le débat,  car maintenant c’est à vous de nous dire si : la vie vaut qu’on meurt pour elle ?

 

: Débat, ⇒: Je me rappelle d’une réplique de l’acteur Philippe Noiret : «  Si un homme est venu au monde que pour observer une pâquerette, alors il n’aura pas perdu son temps » (Film, Uranus, de Claude Berry) Je pense que dans la vie que nous vivons il n’y a que ça. De ce fait on n’échappe pas au tragique, parce, quoi qu’on fasse, on n’a rien à attendre,  et on doit faire avec.

⇒   Ce problème c’est le problème des valeurs de la vie. Alors « La vie vaut-elle qu’on meurt pour elle » amène pour moi deux questions : s’agit-il de la vie biologique, s’agit-il de la vie humaine ?          D’abord je vais traiter de la vie humaine. Il me semble qu’il faut distinguer en ce qui concerne la vie humaine : vivre, et, exister, et cela j’ai appris de Sartre  dans « L’existentialisme est un humanisme » en trois points :

1° l’existence précède l’essence, c’est-à-dire (pour exemple),que le coupe papier a pour essence de couper le papier, il ne peut devenir par lui-même un coupe ongle, un couteau, etc.., à la différence de l’homme qui est sujet , et qui lui, peut  devenir un coupeur, de viande, de papier, d’autrui, etc..      Autrement dit, exister signifie se projeter  hors de soi ; donc l’homme est condamné à être libre, la liberté c’est aussi le pouvoir de néantiser l’autre, mais il y a une limite à cette liberté, c’est ce qui s’appelle la facticité, (le caractère d’un fait contingent) et il y en a six : le fait de naître dans une société donnée, dans une époque donnée ; le fait d’avoir un corps, le fait d’avoir un passé, le fait d’exister dans un monde qui nous préexiste, et le fait d’exister par les autres, et enfin, le fait de mourir.

2° Donc, si l’existence précède l’essence, il faut donc distinguer « vivre et exister » ….. Et donc Sartre développe que la mort c’est, ce qui fait pour l’homme, qu’il doit, pendant sa vie, se projeter, vers une idée, un idéal, une femme, un homme, une manière de vivre, avoir un projet. Donc, la vie ne vaut pas qu’on meurt pour elle,  quand on décide d’être un homme, c’est-à-dire, pas seulement un être vivant, mais, un être existant.

La vie, vaut, qu’on existe pour elle.

Dernière conséquence de cette philosophie de l’existence humaine, et bien, c’est qu’il n’est pas question de mourir pour une cause, il s’agit de la faire exister : djihadistes ou autres qui donnent la mort pour une cause qu’ils ne font pas vivre, ils tuent, ils donnent comme modèle, de tuer ou de se tuer. Ils ne font pas vivre leur cause, ils ne font pas exister la cause pour laquelle ils ont décidé de vivre.

Donc, je pense que ce n’est pas la vie qui vaut qu’on meurt pour elle, mais la vie qui vaut qu’on existe pour elle, et qu’on se donne des projets pour la faire exister.

⇒ J’entends avec l’exemple de Sartre une vision qui est plutôt optimiste, mais où la mort n’est pas vraiment abordée face à la vie plus forte que tout, ceci bien sûr à condition qu’on puisse avoir des buts, qu’on soit en mesure de faire des projets.

Mais de toute façon c’est mieux que ce nous propose Cioran, pour qui le choix de vie, c’est le suicide, la mort.

Cette question de fait, est une question qui se pose à tout le monde : « Est-ce que ça valait la peine ? ». On ne va pas faire de la psychanalyse, mais je pense que chacun à un moment donné, a pu se poser cette question ; devant : un abattement, un grand chagrin qui vous anéanti, – fallait-il que je vienne au monde pour vivre ça ? Pour vivre une vie qui tout à coup a perdu tout son sens… ?  Et puis, une force, que certain nommeront « force vitale » « instinct de vie » fait qu’on guérit,  plus ou moins, qu’on repart.

Et ce devoir poursuivre, c’est notre grande responsabilité, qu’au delà des vicissitudes, il nous faut choisir, choisir la vie, retracer une route, c’est la contrepartie de notre liberté nous dirait Kant.

Et, en rapport précisément avec notre sujet, j’ai relevé un texte d’Adèle van Reith, qui cite Nietzsche : «  La possibilité que le provisoire devienne définitif, n‘est-ce pas ce qui nous glace ? Nietzsche en a fait un fragment devenu célèbre (le Gai savoir) dans laquelle il imagine un démon lui proposer de revivre sa vie à l’infini sans y changer le moindre détail : Voudrais-tu de ceci encore une fois et d’innombrables fois ?», semble nous susurrer ce démon [….] La question est loin d’être une coquetterie. Pour le philosophe, elle est une manière d’interroger le rapport que nous entretenons à notre existence. Comment vivre de manière à être prêt de revivre chaque seconde ? [….] Seriez-vous prêt ? Sinon, que voudriez-vous changer ?  (Adèle van Reeth. Vivre et revivre encore. Editions l’Aube. 2021)

Et enfin, je pensais aux terroristes, pour qui, paradoxalement, à un moment donné, la mort sera une raison de vivre.  On connaît cet « aphorisme » « Donnez-nous une raison de mourir, ce sera notre raison de vivre ».

⇒  On peut mourir pour donner une part de soi, pour une greffe, pour un enfant, un proche. C’est alors pour nous, une vie plus importante que la nôtre. C’est prendre le risque de mourir pour une vie. C’est le plus beau cadeau. La vie est un cadeau.

⇒  Pour moi la vie est une capacité, c’est exister, c’est une capacité émergente du vivant. C’est une capacité de l’humain d’exister, et on ne peut exclure, que des espèces, non humaines, aient quelque chose de proche, je pense à certains cétacés, aux calamars, aux éléphants, aux primates, jusqu’à tous les organismes constitués.

Le fait d’être une propriété émergente, le fait de se projeter dans le monde réel, c’est, exister, et cela ne peut se concevoir que dans le vivant.

Je pense qu’être vivant et exister, ne doivent pas s’opposer, au contraire.

Et c’est là que je pense que Sartre agit seulement en philosophe, c’est-à-dire qu’il va focaliser essentiellement sur l’humain, alors que le monde est plus vaste.

Alors, même si on ne peut connaître « le dernier jour », on peut quand on regarde en arrière, on peut se dire, j’ai vécu, j’ai apporté quelque chose, comme le dit le poète anglais, Walt Whitman dans son poème « Feuilles d’herbe », « J’ai contribué à apporter ma rime, au grand poème de l’univers ».

Et je pense, bien sûr, à la possibilité, à la volonté, de mettre fin à cette vie, ce qui nous fait penser à Camus et la première phrase terrible du « Mythe de Sisyphe » : « La seule vraie question en philosophie, c’est le suicide ». Camus a beaucoup plus existé que Sartre

 ⇒ A cette question : « La vie vaut-elle qu’on meurepour elle ? », la distinction que fait Sartre, entre vivre et exister, me permet, lui a permis de comprendre, qu’effectivement, la vie est un cadeau, c’est-à-dire, qu’à partir du moment où je réfléchis, sur ce que c’est que vivre ; et bien, la vie m’apparaît comme un cadeau, parce qu’elle m’apparaît comme, ce que je peux en faire, comment exister, avoirs des projets, des buts.  M’apparaît aussi, ce dont j’ai la nostalgie, non pas que j’ai peur de mourir, mais parce qu’effectivement, j’ai aimé, j’ai enfanté, j’ai connu, x, y, z, et que j’aimerais bien que ça continue. C’est à dire que j’aimerais bien être celle qui reste en relation avec, x, y, z, pour partager, et ne pas faire mourir la vie….

Et quand je pense à cette question : «  La vie vaut-elle qu’on meurt pour elle ? » Et bien je considère l’homme, comme l’être qui existe, je dis, je répète, oui, la vie vaut qu’on existe pour elle.

⇒ On a évoqué cette force vitale (ou quelque soit le nom donné) qui nous fait repartir dans les situations de crises extrêmes.  Cette aptitude, cette force semble inégalement répartie, puisqu’il y a ceux qui subissent la vie, ceux qui affrontent la vie, qui contre les mauvais coups de la vie, continuent à orienter leur vie.

Alors, en regard de cette question, au-delà de tant d’événements, oui, je veux rejouer la partie, je voudrais renaître, renaître pour connaître tout ce qui sera demain dans cet univers en pleine mutation technologique, moi, ça me fait envie.

Si j’ai une nostalgie, ce n’est pas la nostalgie du passé, c’est, la nostalgie du futur, tout ce que je ne verrai pas, ça me chagrine terriblement.

⇒  Si on est croyant, qu’on croit dans un au-delà, alors la vie et sa fin, vaut qu’on meurt pour cet au-delà, qui ouvre sur quelque chose de plus beau. A moins que, on ne soit pas totalement persuadé, qu’il reste un sérieux doute. J’ai constaté que les croyants ont comme beaucoup, peur de la mort ; ça me questionne !

⇒ Ce thème de « La vie vaut-elle qu’on meurt pour elle » a inspiré un auteur, Jean d’Ormesson, avec un de ses derniers  romans « Je dirai malgré tout que cette vie fut belle », titre en écho au poème de Louis Aragon

« Que la vie en vaut la peine »

C’est une chose étrange à la fin que ce monde.

Un jour je m‘en irai sans avoir tout dit ;

Ces moments de bonheur, ce midi d’incendie,

La nuit immense et noire, aux déchirures blondes,

 

Rien n’est plus précieux peut-être qu’on le croît,

D’autres viennent. Ils ont le cœur que j’ai moi-même

Ils savent toucher l’herbe et dire je vous aime

Et rêver dans le soir où s’éteignent les voix

 

Il y aura toujours un couple frémissant

Pour qui ce matin là sera l’aube première

Il y aura toujours, l’eau, le vent, la lumière,

Rien ne passe après tout, si ce n’est le passant.

 

C’est une chose au fond que je ne puis comprendre

Cette peur de mourir que les gens ont en eux,

Comme si ce n’était pas assez merveilleux

Que le ciel un instant nous ait paru si tendre

 

Mais pourtant, malgré tout, malgré les temps farouches,

Le sac lourd à l’échine et le cœur dévasté

Cet impossible choix d’être et d’avoir été

Et la douleur qui laisse une ride à la bouche

Malgré tout, je vous dis, que cette vie fut belle.

(Aragon. Extrait du poème, La vie en vaut la peine)

         

⇒ Tout finit par tomber dans l’oubli, tout ce que nous faisons, tout ce à quoi nous avons pensé, tout ce que nous avons bâti; tout ça finit par tomber dans le vide, le soleil finira, on dit « tout passe ». Et souvent je me dis, que tout ce qui a pu se passer, tout ce que a eu lieu, est de toute éternité, mais qui s’en rappellera ? Est-ce qu’il y a quelque chose inscrit dans l’univers qui fait que ce sera marqué comme avec un poinçon, je ne sais pas. Tout est destiné à s’achever, peut-être même l’individu lui-même.

Bien sûr, que tout n’est que transformation, mais, est-ce qu’un atome de Jules César, c’est toujours Jules César ? non !

 Et je reviens sur l’existence, où je distingue ; existence individuelle, et, existence collective ; Il est arrivé à maintes reprises dans notre Histoire, que des existences individuelles se sacrifient  au nom du bien commun, de la survie collective, voire les cas de guerre…

L’individu peut donner sa vie au nom de quelque chose de plus grand que lui, pour permettre à l’existence, d’être libre,  de perdurer. En faisant cela, je trouve que c’est échapper au tragique ; et l’existence, d’insignifiante peut-être, là, prend tout son sens.

⇒  Même Sisyphe, au-delà de la peine du rocher, doit être imaginé, comme « Sisyphe heureux ». Lorsqu’il a, enfin, remonté le rocher, que celui est retombé dans la plaine, il va redescendre, et ce parcours c’est la rencontre de zones plus verdoyantes, d’une nature accueillante, de retrouver des villages de retrouver  des habitants,  des contacts, de retrouver la vie ; d’être le Sisyphe heureux, comme cela peut l’être pour ceux qui ont affronté tant de difficultés et qui trouvent un peu de réconfort, de repos de la part dure de la vie. C’est ce qui lui donnera le courage, au delà de l’absurde camusien, et la foi dans la vie, pour lui faire pour une énième fois remonter le rocher.

⇒  Il y a des personnes qui sont animées, non pas par leur simple vie, mis par la valeur de la vie, de la vie des autres. Ce sont ceux qui vont chercher des personnes en danger, en montagne, en mer. Ils ne pensent pas qu’ils vont mourir, ils ne pensent pas à leur vie qu’ils mettent si souvent en danger ; ils pensent à « la vie », ils pensent aux vies qu’il faut sauver. Ils risquent leurs vies pour des vies de personnes qu’ils ne connaissent pas.

⇒ Je reviens sur cette notion de force vitale évoquée, force qu’on peut avoir parfois, force qui peut nous abandonner parfois.

Ceux qui ont pour projet, le suicide, parce qu’ils ne trouvent pas de sens à leur vie, parce qu’on ne reconnaît ce que je suis, on ne reconnaît pas mon existence. C’est le courage de dire aux autres, vous ne m’avez pas aimé (e), vous ne m’avez pas reconnu (e). Ils ont perdu cette force vitale, parce que cette non reconnaissance, ne me fait plus exister pour les autres.

⇒ J’ai entendu récemment une réplique dans une série « Better than us » : « L’humain a besoin d’humain ». Cela me semble la plus belle définition de l’altruisme. Cette question de « La vie vaut-elle qu’on meurt pour elle ? » est une question qui s’adresse à moi,  qui s’adresse à vous, elle s’adresse à tous, et elle nous dit, que notre vie d’hommes, de femmes, en regard de ce cadeau de la vie, que d’y participer avec altruisme, fera qu’elle vaut la peine,   c’est participer à la rendre meilleure ; et bien plus qu’on meurt pour elle, cela implique qu’on apporte à la vie, qu’on apporte sa pierre,  ou « sa rime », qu’on apporte de l’amour de l’autre, pour que ça les aide à vivre.

Ce n’est pas  faire du grandiose ; un sourire par exemple, c’est gratuit, moi ça  me donne la pêche, c’est ça que doit nous enseigner la philosophie, considérer l’autre « comme un autre soi-même » : « Qui ne vit aucunement à  autruy, ne vit guère à soi ». (Montaigne) Le bonheur des autres,  celui que j’ai pu donner, celui auquel j’ai pu participer, donne du sens à ma vie.

⇒  J’ai souvent pensé à ceux qui étaient dans les tranchées, quel sens aurait eu cette question pour eux ?  Quel était leur état d’esprit ? Presque tous allaient être tués, leurs vies, leurs existences n’avaient plus de valeur, on ne saura jamais à quoi ils pensaient alors.

⇒ Ce thème « La vie vaut-elle qu’on meurt pour elle ? » est bien illustré dans un film de science fiction, « L’homme bicentenaire ». Un robot techniquement très développé, (entre machine et humain), est un robot domestique affecté à une famille. Au cours des années il voit tous les membres de la famille, grandir, vieillir, mourir. Ses mises à jour font que peu à peu il se  rapproche de l’humain, découvre l’empathie, l’affectivité. Et, passent quelques générations où il voit mourir tous ceux à qui il s’était attaché. Il fait une requête auprès d’une instance suprême, pour avoir à son tour le droit de mourir. S’adressant aux jurés du tribunal qui doivent statuer sur son cas, il leur demande ; de faire preuve d’humanité en lui accordant la mort.

⇒  Dans une interview d’archive de Jean Giono (RTF 1946)  celui disait : « Si la mort n’existait pas, la vie n’existerait pas » (on pourrait même ajouter, et inversement)

Il poursuit : «  Imaginez par exemple que ce que nous sommes va durer éternellement, c’est terrifint l’enfer!                                                                                                                                           

Alors, comme nous sommes assurés qu’elle va finir, que le moment dans lequel nous sommes maintenant aura sa fin naturelle.                                                                                                           

Alors ! tout devient intéressant, c’est un apport considérable, nous n’aurions, aucune curiosité, si nous n’avions pas la mort à côté de nous ;                 

D’abord, nous évitons l’ennui, et nous nous approvisionnons d’une curiosité inlassable ».

⇒ Dans une chanson de Michel Sardou : Les chemins de Rome, il dit : «  Nous sommes des passants illusoires / sur des chemins qui vont nulle part / revenus par des lieux des lieux obscurs / à des éternité futures……

Œuvres citées.

Livres

Miramar. Naguib Mahfouz. Folio. 1993

Le mythe de Sisyphe. Albert Camus. Poche 2013

Vivre et revivre. Adèle van Reith. Editions de l’Aube. 2021-12-22

Je dirai malgré tout que cette vie fut belle. Jean d’Ormesson. Gallimard. 2016.

Films

Uranus, de Claude Berry. 1990.

La vie est un long fleuve tranquille d’Etienne Chatillez.  1988.

L’homme bicentenaire, de Chris Colombus. 1999.

 

 

 

 

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