Masculin, féminin
Si j’étais la lune, tu serais le soleil
Si j’étais une enclume, tu serais le marteau
Si j’étais une abeille, tu serais un gâteau
A la gelée royale, doré au feu du ciel
Et si j’étais la nuit, tu serais un beau jour
Et si j’étais la vie, tu serais le destin
Si j’étais une envie, tu serais un festin
Pour mordre à pleine dent, ce terrestre séjour
Si j’étais une fée, tu serais un sorcier
Si j’étais l’image, tu serais le miroir
Si j’étais la porte, tu serais le couloir
Qui conduit à l’envers, au-delà du roncier
Si j’étais une autruche, tu serais kangourou
Si j’étais une aiguille, tu serais le matou
Si j’étais une anguille, tu serais un mérou
Pour gober les embûches, et combler tous les trous.
Ecrit, et lu par Florence Desvergnes, lors du café-philo de l’Haÿ-les-Roses
le 14 mail 2003
Thème du débat :
« Masculin, féminin, antagonisme ou complémentarité ?»