Doit-on rendre la philosophie populaire
Accoudé au comptoir
Je déroule une histoire
Où il serait question
D’une banlieue, d’un bastion
De voleurs, d’honneur, de chieurs
Tous des menteurs !
Comme disait ma grand-mère
Qu’était vachement fière
Comme une montgolfière
Le fond de l’air est frais,
les saisons sont folles
Et les filles frivoles
J’ai rencontré Bacchus
Vers le marché aux puces
J’ai croisé sa route
On a joué au baby foot
Et il m’a pris la tête
Comme une pastèque !
Depuis je philosophe
Et j’apostrophe
Tous les tocards
Politicards
Je suis le roi
Du pastaga
Et la concierge
A mis un cierge
A sainte Catherine
Pour que j’urine
Chez les voisins
C’est pas malin !
C’est en hommage
Au grand ramage
Des professeurs
Ces emmerdeurs
Qui considèrent
Dessus leur chaire
Que le comptoir
Est un foutoir
Plein d’imbéciles
Et de débiles
Sans états d’âme
Des bonnets d’ânes !
Ecrit et lu par Florence Desvergnes
Pour le café-philo à Chevilly-Larue, le 28 octobre 2009.
Thème : « Faut-il rendre la philosophie populaire ?
Les cafés-philo ne font rien d’autre que chercher à rendre la philosophie populaire. S’ils peuvent donner le goût de la philosophie, c’est déjà bien.