L’automne de la vie où les saisons de la solitude.
Une femme là-bas avance à petits pas !
Elle semble peiner pour porter son « cabas » !
Silhouette fragile se glissant dans son ombre jusqu’à s’y « emboîter » !
Pour s’en faire un refuge : asile protecteur de tous les « oubliés ».
Et pourtant, cette femme… le cœur vêtu de noir
Veut garder dans son âme une lueur d’espoir :
Rencontrer un sourire, un geste, un regard
Quelqu’un qui la verrait et lui dirait « bonsoir » !
Mais dans sa solitude, elle avance, elle traîne,
Comme traînent ses pieds sur le sol mal pavé !
Elle ploie sous le faix, sous le poids de sa peine
Et personne ne voit son visage attristé !
Faut-il être égoïste, être aveugle et méchant
Faut-il être sans cœur ou pire : « indifférent »
Pour rester insensible à l’ombre d’un passant…
Et ne pas remarquer ceux qui « meurent en marchant » ?
Cette femme là-bas, pliant sous sons cabas
A dépassé sans doute l’automne de sa vie,
Elle arrive en hiver : Bon sang !… Qu’est-ce qu’il fait froid !
Comment la réchauffer… lui redonner « envie » ?
Et si tout simplement : nous lui disions : « bonsoir »
Ecrit et lu par France Laruelle
Lors du 12ème printemps des poètes
Le 10 mars 2010 à L’Haÿ-les-Roses