Le champ de l’impossible, ou, peut-on dire, quand on veut, on peut

Je suis une charrue tirée par des vœux
Et je laboure le champ de l’impossible
J’ai modelé le marbre de tes aveux
Pour y composer le chant de l’indicible

Et je laboure le champ de l’impossible
Pas à pas dans ses sillons un peu baveux
Pour y composer le chant de l’indicible
Qu’on ose murmurer en fermant les yeux

Pas à pas dans ses sillons un peu baveux
J’ai semé le souhait irréversible
Qu’on ose murmurer en fermant les yeux
L’univers est à moi, je suis invincible

J’ai semé le souhait irréversible
De remplir à ras bord tous les songes creux
L’univers est à moi, je suis invincible
Je serai joyeux jusqu’à mes derniers feux

De remplir à ras bord tous les songes creux
J’ai caressé mon étoile inaccessible
Je serai joyeux jusqu’à mes derniers feux
Seule l’hésitation reste imprescriptible

J’ai caressé mon étoile inaccessible
Elle s’est blottie en moi comme un chat frileux
Seule l’hésitation reste imprescriptible
Je suis une charrue tirée par des vœux

Ecrit et lu par Florence Desvergnes
lors du café-philo à Chevilly-Larue le 26 octobre 2011
Thème:  » Peut-on dire? quand on veut, on peut  « 

 

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