Des pieds et des mains
Me voici devant une difficulté
Faire des vers
Quatrains ou alexandrins,
De quatre à douze pieds
Une histoire qui ne rime à rien
Sinon de faire des verres à pied
Je me méfie que tel Homère
J’aille faire des kilomètres de vers
Et de ne pas faire même pour l’épate,
Des vers qui ne soient que mille pattes.
Alors avec les doigts de ma main
Je compte mes pieds.
En plus, il faut que ça rime,
Simon c’est « cucul la praline » !
De fait quand il me faut « poèter »
je me trouve bien embêté.
Il me faut l’équilibre, et le texte, et la forme,
il me faut l’assonance, que les vocables sonnent.
Et si le vers, s’avère bancal,
Alors, là, c’est moi qui m’étale.
Ecrit et lu par Guy Louis Pannetier
Lors du printemps des poètes
Le 12 mars 2009 à L’Haÿ-les-Roses