: La solitude est-elle un cocon ou une prison ?
Je suis au chaud dans mon cocon
Personne ne me contredit
Je n’ai pas le moindre interdit
J’ai brisé tous les ostracons
Et j’ai franchi le rubicond
Personne ne me contredit
Je n’ai pas le moindre interdit
Mes rêves sont les plus féconds
J’ai accouché de beaux fantômes
J’embrasse le vide et le vent
La réalité ci-devant
Explose en des milliards d’atomes
Et je ne suis plus qu’un symptôme
J’embrasse le vide et le vent
La réalité ci-devant
M’a laissé quelques hématomes
Je voulais être papillon
Quitter enfin ma chrysalide
J’ai rampé, meurtrie, invalide
Affamée comme un oisillon
Et au milieu du tourbillon
Quitter enfin ma chrysalide
J’ai rampé, meurtrie, invalide
Pour accepter le bataillon
Des contradictions nécessaires
Grandir, vivre, enfin exulter
J’accepte d’être chahutée
Voir d’être le bouc émissaire
Dans cette histoire de faussaire
Grandir, vivre, enfin exulter
J’accepte d’être chahutée
Pour un miroir vivant, sincère
Ecrit et lu par Florence Desvergnes
lors du café-philo à Chevilly-Larue le 5 mai 2013
Thème: » La solitude est-elle un cocon ou une prison? »