Au début était le verbe,
et le verbe se fit chair
pour modeler à sa guise
l’homme qui se voyait vivre
Au début était l’homme.
Et l’homme se fit Dieu
pour guider peut-être
les pensées interlopes
Un chemin fut tracé
entre les balises
des manipulations
Vers une fin inconsciente
construite jour après jour.
Et la pensée se fit libre
comme la rivière en son lit,
au fil de tes idées…
Ecrit, et lu par Florence Desvergnes, lors du café-philo
du 6 novembre 2002 à L’ Haÿ-les-Roses
Thème du débat:
« L’esprit peut-il échapper aux manipulations ? »
Premier poème publié
encore un réglage et ce sera bon