Etre ou ne pas être telle est la vraie question
Et j’ère un peu au hasard dans cette étagère
Où des livres savants masquent la confession
De leur ignorance cachée sous la poussière
Et j’ère un peu au hasard dans cette étagère
Où des sciences très dures ont construit le bastion
De leur ignorance cachée sous la poussière
Il n’est rien qui n’échappe à leur juridictionbastion
Où des sciences très dures ont construit le bastion
La forêt enchantée a fermé la frontière
Il n’est rien qui n’échappe à leur juridiction
Le comment a tué le pourquoi, le mystère
La forêt enchantée a fermé la frontière
Je m’égare éperdue entre deux dimensions
Le comment a tué le pourquoi, le mystère
S’épaissi et recule juste avant l’implosion
Je m’égare éperdue entre deux dimensions
La vérité est nue, une brume légère
S’épaissi et recule juste avant l’implosion
Des âmes qui déchirent en quittant l’atmosphère
La vérité est nue, une brume légère
Dévoile au gré du vent la prédestination
Des âmes qui déchirent en quittant l’atmosphère
Entre trou noir, paradis ou transmigration
Dévoile au gré du vent la prédestination
La balance de la science ne pèse pas la misère
Entre trou noir, paradis ou transmigration
Sur le fil du hasard les aléas se gèrent
La balance de la science ne pèse pas la misère
Des milliards d’inconnues se mettent en équation
Sur le fil du hasard les aléas se gèrent
Calcul égoïste, rationalisation
Des milliards d’inconnues se mettent en équation
La probabilité d’évènements éphémères
Calcul égoïste, rationalisation
Pour le profit certain de celui qui espère
La probabilité d’évènements éphémères
Où le bien n’est plus qu’une participation
Pour le profit certain de celui qui espère
Des tables de la loi, la libre association
Où le bien n’est plus qu’une participation
A un contrat social en CDD précaire
Des tables de la loi, la libre association
Et la mort est indice et la mort se suggère
A un contrat social en CDD précaire
Je suis un courant d’ondes, je suis une opinion
Et la mort est indice et la mort se suggère
Sur le bord instable d’un monde en révision
Je suis un courant d’ondes, je suis une opinion
Je suis de feu, de bois, je suis un courant d’air
Sur le bord instable d’un monde en révision
La vérité n’est plus qu’une pauvre mégère
Je suis de feu, de bois, je suis un courant d’air
Aurai-je encore le droit à l’imagination
La vérité n’est plus qu’une pauvre mégère
Etre ou ne pas être telle est la vraie question
Ecrit et lu par Florence Desvergnes
lors du café-philo de Chevilly-Larue le 15 décembre 201O
Thème: » La science laisse-t-elle encore une place à la métaphysique ? »